Visiter le Parc National de Chicamocha : le plus grand canyon de Colombie

L’immensité du canyon du Chicamocha, avec ses 2 000 mètres de profondeur moyenne, offre un spectacle naturel sans égal. Cette colossale formation naturelle est le plus grand canyon de Colombie et l’un des plus profonds de la planète, et s’étend sous des ciels immenses et des paysages semi-désertiques. Des vols en parapente permettent d’apprécier la majestueuse beauté du canyon. De plus, le parc constitue un cadre idéal pour se reconnecter avec la nature et profiter d’activités sportives et culturelles. Conçu comme une initiative d’écotourisme et de valorisation culturelle, le parc national du Chicamocha allie cette grandeur géologique à la richesse patrimoniale du Santander, entre les villes de San Gil (et Barichara) et Bucaramanga.

La géologie singulière et la riche biodiversité du canyon du Chicamocha en ont fait une référence écologique et culturelle dans la région. De plus, les places thématiques, les miradors et les sentiers écologiques du parc reflètent l’architecture et les traditions du Santander, fusionnant la grandeur naturelle avec l’identité locale. Chaque coucher de soleil teinte les parois du canyon, transformant le paysage en un tableau vivant qui promet au visiteur une expérience inoubliable et un lien profond avec l’essence même de la Colombie.

Le canyon de Chicamocha (Cañón del Chicamocha) est l’un des accidents géographiques les plus impressionnants de Colombie : une vallée profondément érodée par le río Chicamocha qui traverse principalement le département de Santander et s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres et formant l’un des paysages les plus impressionnants de Colombie.

Histoire et culture humaine

Le canyon est habité depuis l’Antiquité par des peuples indigènes (Guanes, Laches, Yariguíes, Muiscas) qui l’utilisaient comme corridor commercial. Ils cultivaient la coca et d’autres plantes utiles, et ont laissé peintures rupestres et chemins troglodytiques.

Le nom « Chicamocha » a une signification poétique : dans la langue guane, il se traduit par « fil d’argent lors d’une nuit de pleine lune dans la cordillère ».

À l’époque coloniale, ces sentiers furent élargis par la main-d’œuvre indigène asservie. Aujourd’hui, le Chicamocha est un symbole régional : il a été présélectionné parmi les « 7 merveilles naturelles » et une candidature à l’UNESCO est en cours, soutenue par des études géologiques, archéologiques et écologiques.

Géographie et paysages

Le Canyon de Chicamocha est une formation géologique spectaculaire située principalement dans le département de Santander, au nord-est de la Colombie, avec une petite partie s’étendant vers le département de Boyacá. Modelé par l’action millénaire du fleuve Chicamocha, ce canyon s’étend sur environ 227 kilomètres de long et atteint, par endroits, près de 2 000 mètres de profondeur, ce qui en fait l’un des canyons les plus profonds d’Amérique du Sud — et même plus profond que le célèbre Grand Canyon du Colorado à certains points.

La largeur du canyon varie considérablement : dans ses sections les plus étroites, il ne mesure que quelques centaines de mètres, tandis que dans les zones les plus ouvertes, il s’étale sur plus de 20 kilomètres. Ses parois abruptes et ses falaises verticales créent des panoramas impressionnants, avec des teintes allant du vert vif de la végétation à l’ocre et au rouge des roches. Attention toutefois : contrairement à ce que l’on lit souvent, le canyon de Chicamocha n’est pas le deuxième plus grand canyon du monde.

Le fleuve Chicamocha prend sa source à Tuta (Boyacá) et serpente à travers un relief accidenté avant de rejoindre le rio Suárez, puis le Magdalena, artère fluviale majeure de la Colombie. Au fil de son parcours, il a sculpté un paysage où alternent gorges étroites, terrasses naturelles et vallées suspendues.

La région est dominée par la Cordillère Orientale des Andes, et le canyon s’inscrit comme une entaille monumentale dans cette chaîne montagneuse. Ses versants offrent une diversité topographique rare :

• Les zones basses sont chaudes et arides, avec une végétation clairsemée adaptée à la sécheresse.
• Les hauteurs bénéficient d’un climat plus tempéré et accueillent des cultures agricoles, notamment de café, de tabac et de canne à sucre.

Enfin, le canyon joue un rôle hydrologique essentiel : il capte les eaux de pluie et de fonte des sommets andins et les canalise vers le bassin du Magdalena. C’est aussi un couloir naturel pour la biodiversité, reliant les écosystèmes de montagne aux zones basses tropicales.

Le climat local est chaud et très sec : les températures passent typiquement de 11 °C la nuit à 32 °C le jour, selon l’altitude. En Colombie, la température moyenne baisse d’environ 6 °C tous les 1 000 m d’élévation. Les pluies sont concentrées en deux saisons (avril–juin et septembre–novembre), tandis que la saison sèche (décembre–mars) est très ensoleillée. L’ensoleillement intense, combiné aux sols peu consolidés, favorise une érosion avancée des versants.

Sous ce climat tropical sec, le paysage est spectaculaire : parois ocre et gris-bleu érodées, végétation clairsemée dans le fond du canyon, et zones plus verdoyantes sur les plateaux supérieurs (forêts de nuages, páramos). Plusieurs belvédères stratégiques permettent d’admirer la gorge : la Mesa de los Santos, par exemple, offre une vue imprenable. La route nationale 45A reliant Bucaramanga à San Gil traverse le canyon, et le téléphérique du parc national Panachi (6,3 km, inauguré en 2009) relie ses deux versants.

Nature (faune et flore)

Le Canyon de Chicamocha abrite une biodiversité surprenante compte tenu de son climat souvent sec et de ses reliefs escarpés. La combinaison de variations d’altitude, d’ensoleillement intense et de microclimats a permis l’apparition d’écosystèmes uniques où cohabitent espèces typiques des zones arides et des Andes tropicales.

Flore : adaptations au climat sec

La végétation du canyon est dominée par des espèces adaptées à la sécheresse et aux sols pauvres, formant un paysage semi-aride ponctué de zones plus verdoyantes le long des ruisseaux et sur les versants mieux exposés.

• Plantes xérophiles : cactus cierges (Cereus spp.), figuiers de Barbarie (Opuntia ficus-indica) et agaves, aux formes sculpturales, sont omniprésents dans les zones basses.
• Arbustes et buissons résistants : le guayacán (Tabebuia chrysantha) illumine la saison sèche avec ses fleurs jaunes, tandis que le dividivi (Caesalpinia coriaria) fournit ombre et fourrage aux animaux.
• Zones de transition : à mesure que l’on monte vers les plateaux, apparaissent caféiers, arbres fruitiers (manguiers, goyaviers) et cultures vivrières, témoignant d’une agriculture adaptée aux pentes.

Certaines de ces plantes sont utilisées traditionnellement par les communautés locales pour l’alimentation, la médecine et l’artisanat, intégrant ainsi la flore dans le patrimoine culturel du canyon.

Faune : diversité et espèces emblématiques

Malgré des conditions parfois extrêmes, le canyon héberge une riche variété de faune, dont plusieurs espèces endémiques ou menacées.

• Oiseaux : c’est un paradis pour l’ornithologie avec plus de 200 espèces recensées. Parmi elles, le colibri à queue d’azur (Amazilia cyanura), le perroquet à front bleu (Amazona aestiva), et l’impressionnant condor des Andes (Vultur gryphus), symbole de la Colombie.
• Mammifères : le tatou à neuf bandes (Dasypus novemcinctus), le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) et le singe hurleur roux (Alouatta seniculus) sont parfois observés dans les zones boisées.
• Reptiles et amphibiens : iguanes, lézards colorés et grenouilles de ruisseaux témoignent de l’adaptation de la faune à la diversité des microclimats.

Les falaises et zones rocheuses servent également de refuge à de petites colonies de chauves-souris et d’oiseaux rupicoles.

Parc National du Chicamocha (Panachi)

Le Parc National du Chicamocha (Panachi), inauguré en 2006, a été créé à l’initiative du gouvernement de Santander afin de promouvoir l’écotourisme et la préservation du canyon. Situé sur la Mesa de los Santos, dans un emplacement stratégique offrant des vues panoramiques incomparables, le parc s’étend sur 264 hectares et a été conçu comme un complexe touristique, culturel et récréatif associant divertissement et éducation environnementale.

À l’intérieur du parc, les visiteurs peuvent profiter d’une large gamme d’activités :

• Sentiers écologiques permettant d’observer la végétation adaptée au climat tropical sec et d’apercevoir des espèces d’oiseaux endémiques.
• Musées et expositions culturelles, dont un pavillon dédié à l’histoire des peuples indigènes Guane et à la colonisation andine.
• Place des Drapeaux et Monument à la “Santandereanidad”, une impressionnante sculpture symbolisant l’identité et la résistance du peuple santandereano.
• Zones pour les sports extrêmes tels que le parapente, le rappel, l’escalade et la tyrolienne, profitant de la géographie spectaculaire du canyon.
• Belvédères panoramiques équipés de plateformes et de jumelles pour admirer toute la grandeur du paysage.

Le cœur de Panachi reste toutefois son téléphérique, inauguré en 2009 et considéré comme l’un des plus longs au monde. Avec 6,3 km de parcours et un trajet d’environ 30 minutes, il relie la partie haute du parc au hameau de Río Jordán de l’autre côté du canyon, franchissant un dénivelé de plus de 1 200 mètres. Ses cabines, conçues pour résister aux vents et aux changements brusques de température, offrent une vue aérienne exceptionnelle sur les parois verticales, le fleuve Chicamocha et les terrasses agricoles traditionnelles.

Parc thématique Panachi

Le Parc National de Chicamocha ne fait pas référence a une vaste aire naturelle comme les autres parcs nationaux du pays. L’aire protégée est contenue (264 hectares), mais fait référence au parc thématique que l’on nomme Panachi.

Ce parc est composé de 4 zones distinctes, dont l’accès est sujet à l’achat d’un pass comprenant ou non une ou plusieurs zones :

• Parc Panachi : Le cœur du complexe touristique, le Parc National de Chicamocha (Panachi), s’étend sur la Mesa de los Santos et offre une vue imprenable sur l’immensité du canyon. On y trouve des miradors, des musées, des expositions culturelles, et possibilités d’y faire des activités (contre coût supplémentaire) comme du rappel, buggy, du parapente, etc. Le parc dispose également de plusieurs restaurants et fast-food pour se restaurer.

• Téléférique : Inauguré en 2009, le téléphérique de Panachi est l’une des attractions phares du site. Long de 6,3 km, il relie la partie haute du parc à la Mesa de los Santos en traversant le canyon sur plus de 1 200 m de dénivelé. Le trajet d’environ 15 minutes offre des vues spectaculaires sur les parois vertigineuses, le lit du río Chicamocha et les cultures en terrasses, dans un décor à couper le souffle.

• Parc aquatique (Acuaparque) : Idéal pour se rafraîchir après une journée d’exploration, l’Acuaparque Panachi propose piscines, toboggans et zones ludiques pour petits et grands. Situé à proximité immédiate du parc principal, il combine détente et panorama sur le canyon, permettant de profiter de l’eau tout en admirant un paysage naturel grandiose.

• Cerro del Santísimo : À environ 40 minutes de Bucaramanga, le Cerro del Santísimo est une extension du projet touristique de Panachi. Ce site abrite une statue monumentale de 37 mètres représentant le Christ, visible à des kilomètres à la ronde. On y accède par un téléphérique plus court, et le sommet offre un panorama exceptionnel sur la métropole de Bucaramanga et la cordillère Orientale. Ce site n’est PAS situé avec les 3 autres mentionnés plus haut.

Notre expérience

De passage dans la splendide région de Santander, nous avons posé nos valises quelques jours à San Gil, point de départ idéal pour explorer les environs. La ville en elle-même, bien que vivante, ne brille ni par sa beauté ni par son charme architectural, mais elle s’impose comme un carrefour pratique pour rayonner autour. Et comment résister à l’appel du plus grand canyon de Colombie ?

Depuis San Gil, rejoindre le Parc National du Chicamocha – plus connu sous le nom de parc Panachi – est d’une facilité déconcertante. Il suffit de se rendre au terminalito, situé près du centre (à ne pas confondre avec le terminal principal en périphérie). Des bus y partent régulièrement, et en un peu plus d’une heure, la route sinueuse longe déjà le canyon, offrant un avant-goût saisissant de sa majesté.

L’arrivée surprend : au milieu de nulle part, surgit le parc thématique, partagé de part et d’autre de la route principale, isolé de toute autre construction. Pour notre visite, nous avons opté pour le Pasaporte Panachi + Teleférico, laissant de côté le parc aquatique – plutôt modeste et davantage pensé pour les familles que pour les voyageurs en quête de sensations ou de panoramas.

En semaine et à l’ouverture, nous avons eu la chance d’éviter toute file d’attente, profitant d’une journée entière baignée de soleil… et de chaleur ! Inutile de dire qu’une bonne réserve d’eau est indispensable. L’essentiel du parc réside dans ses miradors, disséminés ici et là, offrant des vues vertigineuses sur les profondeurs du canyon. Certaines perspectives, à elles seules, justifient le déplacement. Les autres attractions, souvent payantes en supplément, nous ont paru secondaires.

Le téléphérique, en revanche, est incontournable. Suspendus au-dessus du Río Umpalá, glissant lentement d’un versant à l’autre, nous avons savouré cette traversée unique. À l’arrivée, presque rien, sinon une vue grandiose sur l’ensemble du canyon et, au loin, le parc d’où nous venions. L’infrastructure, solide et bien entretenue, inspire confiance malgré de légères secousses qui ajoutent même un soupçon d’aventure.

De retour du côté principal, un déjeuner s’impose. Entre petits restaurants et stands de restauration rapide, le choix est simple mais suffisant pour reprendre des forces avant de saluer une dernière fois le Chicamocha.

En repartant vers San Gil, une certitude : nous reviendrons. Cette fois, pour goûter aux frissons du rafting et du parapente, et découvrir le canyon depuis ses eaux tumultueuses ou ses vents porteurs. Nul doute qu’il saura encore nous émerveiller.

Horaires

Horaires d’ouverture du parc Panachi :

• Mercredi à vendredi : de 10h00 à 18h00
• Samedi, dimanche et jours fériés : de 9h00 à 18h00

Horaires du téléphérique :

• Mercredi à vendredi : le téléphérique fonctionne par tranches horaires de 10h30 à 11h00 – 12h30 à 13h00 – 14h30 à 15h00 – 16h30 à 17h00 – Le week-end, fonctionnement continu du téléphérique.
• Samedi, dimanche et jours fériés : fonctionnement en continu de 9h00 à 18h00

Horaires d’ouverture du parc aquatique (acuaparque) :

• Mercredi à vendredi : de 11h00 à 17h00
• Samedi, dimanche et jours fériés : de 10h00 à 17h00

Horaires d’ouverture du Cerro del Santísimo :

• Mercredi à vendredi : de 15h00 à 21h00
• Samedi, dimanche et jours fériés : de 14h00 à 21h00

Prix

Le parc propose différents pasaportes, selon les zones que tu souhaites visiter. Nous recommandons le « Pasaporte Panachi + Teleférico », qui permet d’admirer le canyon depuis plusieurs points de vue. Le tarif reste conséquent, mais le téléphérique offre une expérience réellement mémorable.

Il est possible d’acheter ses billets en ligne via le site officiel, ou directement sur place à la billetterie (paiement en cash ou par carte bancaire).

Activités additionnelles

Une fois à l’intérieur du parc, il est possible, moyennant un supplément, de profiter d’activités supplémentaires comme celles listées ci-dessous. Selon l’activité choisie, certaines restrictions peuvent s’appliquer (âge minimum, taille minimale, poids minimum, etc.).

Hors parc thématique Panachi

Si le parc Panachi est idéal pour apprécier le canyon de manière calme et sans trop d’efforts, de nombreuses activités sont également possibles hors du parc pour celles et ceux qui souhaitent découvrir le canyon sous différents angles (et qui aiment les sports extrêmes).

Rafting

Le Canyon de Chicamocha n’impressionne pas seulement par ses paysages grandioses : c’est aussi une destination de choix pour les amateurs d’adrénaline. Entre ses parois abruptes et ses vues infinies, le rio Chicamocha offre l’un des cadres les plus spectaculaires pour pratiquer le rafting en Colombie.

La rivière serpente au fond du canyon avec des courants rapides et variés. Les sections les plus prisées pour le rafting présentent des rapides de classe II à IV, suffisamment stimulants pour les aventuriers en quête d’action, mais accessibles aux débutants, à condition d’être accompagnés par des guides certifiés.

La plupart des excursions partent de San Gil, considérée comme la capitale colombienne du tourisme d’aventure, à environ 50 minutes du canyon. Les agences locales proposent des formules incluant transport, équipement de sécurité (gilet de sauvetage, casque, pagaies), briefing préalable et encadrement par des guides professionnels.

La saison sèche (décembre à mars et juillet à septembre) est idéale car le niveau du fleuve est plus stable ; en saison des pluies (avril à juin), les rapides sont plus puissants, rendant l’expérience encore plus intense. La sortie dure 7 à 9h environ (incluant les trajets, pauses repas/collation, etc.). Les tarifs débutent à partir de 300 000 COP par personne.

Parapente

Le Canyon de Chicamocha est aussi reconnu comme un spot de parapente de premier ordre grâce à ses conditions météorologiques parfaites : vents réguliers, ciel dégagé et températures agréables toute l’année.

Depuis les airs, on distingue nettement les parois vertigineuses aux strates rocheuses teintées de gris, sculptées par des millions d’années d’érosion. En contrebas, la rivière Chicamocha scintille et serpente entre les falaises, bordée par de petites plages et des cultures en terrasses accrochées aux pentes. On aperçoit parfois les villages aux toits de tuiles rouges, comme Jordán ou Cepitá, nichés au creux du canyon, ainsi que les sentiers muletiers qui grimpent vers la Mesa de los Santos. Le tout se déploie dans un panorama infini où, au loin, se dessinent les sommets andins et les ombres mouvantes des nuages.

Les opérateurs locaux proposent des notamment des vols en tandem avec des pilotes professionnels, ce qui signifie qu’aucune expérience préalable n’est nécessaire. Après un briefing sur la sécurité et les bases du vol, tu seras prêt à décoller depuis les pentes ou les plateaux dominant le canyon.

Là aussi, il est très facile de trouver des prestataires dans la ville de San Gil, possédant leurs pistes de décollage à différents endroits du canyon. Les vols durent entre 20 et 30 minutes, mais il n’est pas rare que le pilote se fasse plaisir en allant jusqu’à 40 minutes en cas de conditions atmosphérique idéales. Il faut compter en moyenne 220 000 à 250 000 COP par personne pour s’envoyer en l’air (vol classique de découverte).

Randonnées

Le canyon de Chicamocha, long de plus de 200 km, regorge de sentiers de randonnée. Il serait impossible de tous les énumérer, mais voici quelques itinéraires parmi les plus réputés, situés entre San Gil et Bucaramanga. Certains sentiers sont les Caminos Reales, d’anciens sentiers pavés construits à l’époque coloniale en Colombie, principalement aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, pour relier entre eux les villages, les zones agricoles et les centres administratifs espagnols.

La présence d’un guide n’est pas obligatoire pour explorer le canyon de Chicamocha. Toutefois, si certaines randonnées peuvent se réaliser en totale autonomie, elles exigent une préparation minutieuse et une solide expérience en organisation.

Il faut prendre en compte plusieurs éléments : savoir s’orienter dans un environnement naturel parfois peu balisé, anticiper les moyens de transport (pour rejoindre le point de départ et revenir à son hébergement, souvent situé à San Gil ou Barichara), prévoir éventuellement une nuit dans le village d’arrivée, ainsi que gérer eau, nourriture et équipement.

Ces zones, à faible densité de population, offrent peu d’infrastructures touristiques, ce qui renforce le sentiment d’aventure mais impose aussi une grande autonomie. L’accès au départ des sentiers n’est pas toujours simple, et le retour peut s’avérer tout aussi complexe. Mieux vaut donc avoir l’habitude d’organiser ce type de sorties en terrain isolé afin d’en profiter pleinement et en toute sécurité.

Le Canyon de Chicamocha est un site naturel gigantesque. Pour faciliter les repères et partager des informations pratiques, nous prendrons comme référence le Parc National du Chicamocha (parc thématique Panachi), principal accès touristique. C’est ici que se trouvent les infrastructures, les activités phares et les panoramas les plus facilement accessibles aux visiteurs.

Se rendre au Parc National de Chicamocha (Panachi) depuis San Gil

Se rendre au Parc National de Chicamocha (Panachi) depuis Bucaramanga

Pour visiter le Parc National de Chicamocha et son parc thématique Panachi, les villes de Bucaramanga et surtout de San Gil constituent d’excellents points de départ. Toutes deux sont reliées directement au parc par des lignes de bus régulières, ce qui rend l’accès simple et économique.

San Gil est selon nous la meilleure option, non seulement pour sa proximité, mais aussi pour la richesse des activités qu’elle propose dans ses environs : le charmant village colonial de Barichara, la spectaculaire cascade Juan Curí, ou encore les nombreuses possibilités de sports d’aventure comme le rafting, le parapente ou la spéléologie. En choisissant San Gil comme base, tu optimises les trajets tout en profitant d’un séjour varié et dynamique.

Barichara peut également être envisagée comme point de chute, notamment pour les voyageurs en quête de tranquillité et d’authenticité. Toutefois, il faut garder à l’esprit que le trajet jusqu’au parc demandera un peu plus d’organisation : il te faudra d’abord prendre un bus entre Barichara et San Gil, puis un autre entre San Gil et le Parc National de Chicamocha.

San Gil

$ – Budget économe

Hostal

Trip Monkey Origen

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$ – Budget économe

Hostal

Hostal Colombian Gold

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$$ – Budget moyen

Hostal

Traveler Hostel

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$$ – Budget moyen

Hôtel

Hotel Santorini

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$$$ – Budget élevé

Hôtel

Cabañas El Nopal

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$$$ – Budget élevé

Hôtel

Hotel Boutique El Campanario

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Barichara

$ – Budget économe

Hostal

Casa Nacuma

Tenue par Camilo, cette petite auberge a une ambiance paisible et familiale avec des dortoirs de 4 lits ou des chambres privées. Camilo est aussi plein de bons conseils pour un séjour au top.

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$ – Budget économe

Hôtel

Hotel Casa Blanca

Personnel attentionné, délicieux petit déjeuner, charmant décor, jardin paisible avec hamacs. Lieu légèrement retiré du village, accessible via route non finalisée, pour une escapade garantie.

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$$ – Budget moyen

Hôtel

Achiotte by Masaya

Hôtel bien situé avec une équipe chaleureux parlant français, des chambres confortables, un délicieux petit déjeuner et une piscine rafraîchissante, parfait pour se ressourcer.

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$$ – Budget moyen

Hôtel

Hotel Casa del Marques de Bahiachala

Petit hôtel dans une maison coloniale bien entretenue avec un beau patio où prendre le petit-déjeuner. Les chambres sont simples mais propres et plutôt spacieuses.

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$$$ – Budget élevé

Hôtel

Posada del Campanario

Superbe hôtel dans une maison typique parfaitement réaménagée et décorée subtilement, à 1min de la place principale, mais tout de même calme. Le petit-déjeuner, local, est fantastique.

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$$$ – Budget élevé

Hôtel

Casa Guatí

Bel hôtel assez récent en périphérie de Barichara (10 minutes du centre), avec une piscine est une belle vue. Très bon restaurant et personnel aux petits soins et propose quelques activités/visites (en supplément).

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