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Cascade Juan Curí, San Gil, Colombie

Cascade Juan Curí : comment s’y rendre, quoi faire, conseils pratiques

Table des matières

En bref


La cascade Juan Curí, située au cœur du département de Santander et non loin de San Gil, s’impose comme l’un des trésors naturels les plus impressionnants de la région. Avec ses 200 mètres de chute d’eau cristalline (en plusieurs marches), cette cascade qui plonge dans le canyon de la rivière Juan Curí offre un spectacle à la fois puissant et apaisant, attirant aussi bien les aventuriers que les passionnés de photographie et d’écotourisme.

Le chemin qui y mène traverse des sentiers entourés de forêt primaire, où une végétation tropicale luxuriante et le chant d’oiseaux exotiques accompagnent chaque pas. Une fois arrivé au belvédère, le fracas de l’eau s’écrasant sur les rochers crée une brume rafraîchissante qui invite à contempler, émerveillé, l’union parfaite entre nature et paysage.

Cascade Juan Curí

  • Département : Santander (Andes)
  • Hauteur : 130 m + 70 m
  • Altitude : 1 300 m
  • Écosystèmes : forêt subandine
  • Climat : climat chaud humide
  • Accès direct depuis San Gil

Notre avis : une marche facile pour une belle cascade ★

La Colombie regorge de cascades — des centaines, peut-être même des milliers — et le Santander, traversé par la cordillère des Andes, ne fait pas exception. Parmi elles, la cascade Juan Curí est sans doute la plus connue de la région. Elle laisse une impression globalement très positive, à condition de savoir à quoi s’attendre. Il faut d’abord noter qu’elle se situe dans un parc privé, le Parque Ecológico Cascadas de Juan Curí, et que l’entrée est payante. Le sentier d’accès, bien aménagé, est facile pour toute personne un peu habituée à marcher. On avance à travers une végétation tropicale dense, bercé par le chant des oiseaux : une jolie immersion dans la nature. Une fois arrivé au pied de la cascade, la fraîcheur de la brume et le bruit de l’eau qui s’écrase créent une ambiance agréable. En haute saison, l’endroit peut être animé — notamment par les groupes venus faire du rappel sur la chute d’eau. Ce n’est peut-être pas la cascade la plus impressionnante du pays, mais elle a d’autres atouts : une jolie balade, la possibilité de se baigner dans une eau bien fraîche (appréciable sous le soleil souvent intense de Santander), et un cadre propice à une pause nature. Si tu y vas avec ces attentes, tu passeras sans doute un très bon moment.

Fréquentation touristique à la cascade Juan Curí

La cascade est la plus connue et fréquentée de la région de San Gil. Même si elle n’accueille pas des milliers de visiteurs chaque jour, si tu recherches la tranquillité, mieux vaut t’y rendre le matin, quand l’affluence est plus faible. Et pour profiter pleinement du lieu dans le calme, l’idéal est d’y aller en semaine plutôt que le week-end.

Climat à la cascade Juan Curí

La région bénéficie d’un climat tropical caractérisé par des températures relativement constantes et un régime de précipitations marqué. La température durant la journée tourne autour des 25 °C (à l’ombre), et des minimales autour de 15 °C. Les précipitations sont abondantes tout au long de l’année, atteignant en moyenne 4 282 mm par an. La saison des pluies culmine entre avril et août, avec des précipitations mensuelles allant de 418 mm (en avril) à 498 mm (en juillet). La période la plus sèche s’étend de décembre à février, avec 168 à 229 mm par mois. S’il peut pleuvoir toute l’année, les averses sont généralement fortes mais relativement courtes, permettant de bénéficier de belles journées en général.


Parque Ecológico Juan Curí


Une oasis andine facile d’accès depuis San Gil

Perché entre 1 100 et 1 300 m d’altitude, le Parc écologique des Cascades de Juan Curí s’étire sur le versant oriental de la Cordillère Orientale des Andes, à 22 km au sud-ouest de San Gil (Santander). Accessible en 30–40 minutes depuis le centre-ville de San Gil (bus, colectivos ou voiture), le trajet serpente à travers des plantations de café, des prairies et de petits affluents du río Fonce avant d’atteindre le portail d’entrée du parc, bien signalé par des panneaux et des guichets.

Cette position privilégiée, à mi-chemin entre vallée et plateau andin, offre à la fois un accès facile pour une excursion à la journée et un point de départ vers des expéditions plus longues dans la région de Charalá.

Un climat de jungle et une biodiversité insoupsonnée

Le parc bénéficie d’un climat chaud et humide de forêt nuageuse tropicale, avec une température moyenne annuelle de 22 °C (min. 18 °C, max. 28 °C). Les matinées sont souvent enveloppées de brume, dissoute par le soleil vers 9 h, tandis que l’après‑midi peut être chaud et humide. Les précipitations sont abondantes (3 500–4 500 mm/an), avec un pic entre avril et juillet et une légère accalmie de décembre à février.

La végétation se décline en trois étages d’altitude :

  • 1 100–1 200 m : forêt prémontagnarde dominée par des palmiers, fougères arborescentes et grandes héliconias.
  • 1 200–1 300 m : forêt nuageuse, riche en mousses, lichens, broméliacées épiphytes et orchidées.
  • Rives du río Juan Curí : formation riveraine abritant bananiers sauvages, arbustes d’Asteraceae et zones marécageuses ponctuées de bambous.

Cette mosaïque d’habitats soutient une biodiversité exceptionnelle :

  • Avifaune : plus de 120 espèces d’oiseaux (toucans, perroquets, colibris, tangaras).
  • Mammifères : tamias, agoutis et, occasionnellement, traces de pumas ou d’ocelots capturées par des caméras de suivi.
  • Amphibiens et reptiles : grenouilles arboricoles endémiques, salamandres et serpents non venimeux.

Non pas 1 cascade mais 2 !

Le sentier principal (1 km, 30–40 min, difficulté modérée) mène d’abord à la cascade supérieure de 130 m, une lame d’eau dont le débit fluctue de 150 L/s en saison sèche à 400 L/s en saison des pluies. Un belvédère protégé, niché parmi fougères et lianes, offre une vue latérale sur ce rideau liquide.

Poursuivant la marche, on atteint la cascade inférieure de 70 m, dont la chute s’écrase dans un bassin de 15 m de diamètre et 5 m de profondeur. C’est ici que se pratique le torrentismo (canyonisme), créant une brume rafraîchissante et un kaléidoscope de gouttelettes au soleil. Entre ces deux chutes, la roche sombre et la végétation luxuriante se succèdent en paliers, ponctués de bassins invitant à la baignade et de petites grottes sculptées par l’eau.


Informations pratiques


Notre expérience

Le jour se lève à peine, et déjà le soleil réchauffe doucement l’air de San Gil. Une météo parfaite pour une activité rafraîchissante ! Nous prenons la direction du terminalito, ce petit terminal situé à quelques rues seulement de notre hôtel — à ne pas confondre avec le terminal principal, situé en dehors de la ville et réservé aux trajets moyens ou longs.

Un petit bus typique colombien nous embarque pour un trajet de 40 à 45 minutes. La route est plaisante : elle serpente à travers champs et pâturages, avec pour toile de fond les majestueuses Andes. Peu de virages, une route tranquille. Nous gardons l’œil ouvert, à l’affût d’un panneau au bord de la route qui signalerait la proximité des chutes d’eau. L’arrêt est discret, perdu en pleine campagne ; il faut donc penser à prévenir le chauffeur en amont. Et voilà, le fameux panneau apparaît. Le bus s’arrête. Nous descendons, un peu hésitants… Est-ce vraiment ici ? Il n’y a pas âme qui vive, ce qui nous plonge dans le doute.

Malgré cette impression d’isolement, nous quittons la route et empruntons un petit sentier en direction d’une cabane. Quelques mètres plus loin, le doute se dissipe : nous sommes au bon endroit. Une femme, seule sur les lieux, est en charge de la billetterie. Nous choisissons de nous contenter du sentier de randonnée menant aux cascades du Parque Ecológico Juan Curí, bien qu’il y ait d’autres activités proposées sur place, moyennant un coût supplémentaire.

La randonnée débute sans tarder. Elle ressemble plus à une balade qu’à une véritable marche : accessible à toute personne ayant un tant soit peu l’habitude de l’activité physique. Le chemin n’est ni difficile ni long : une trentaine à une quarantaine de minutes suffisent pour atteindre les célèbres chutes. En cours de route, un compagnon inattendu se joint à nous : un chien criollo, typique de l’Amérique latine, qui nous adopte le temps de l’aventure.

Le sentier traverse des bosquets et offre, au détour de quelques clairières, de jolies vues sur les petites montagnes environnantes. Peu à peu, un grondement sourd se fait entendre : la cascade approche. Et la voilà qui se dévoile ! Majestueuse sans être écrasante, elle se niche dans un écrin de végétation tropicale, lui conférant une beauté indéniable. Près de la chute, un Colombien — guide ou maître-nageur ? — surveille la baignade dans un pozo, un bassin naturel accessible en escaladant quelques rochers. C’est à cet endroit que nous rencontrons d’autres visiteurs : un petit groupe de quatre jeunes femmes européennes. Nous sommes venus tôt dans la matinée, ce qui explique sans doute le peu de monde.

Sans être épuisés ni vraiment en sueur, nous cherchons un coin tranquille pour déposer nos affaires et plonger dans l’eau. Celle-ci est évidemment glaciale, un vrai réveil en soi ! L’instant est agréable, mais bref : le froid nous pousse rapidement hors de l’eau. Un bain de soleil sur les rochers s’impose alors. Depuis notre perchoir, nous observons la rivière qui serpente en contrebas, s’ouvrant un chemin tumultueux au cœur de la forêt andine. Un joli spectacle.

Un peu plus loin, une corde est tendue entre les deux rives à un endroit où la rivière n’est profonde que de quelques centimètres. Évidemment, nous ne résistons pas à la tentation de traverser. Pieds nus, nous nous accrochons à la corde et progressons prudemment : la roche, polie par le courant, est traîtresse. Une fois de l’autre côté, nous grimpons sur quelques rochers, gagnant ainsi un nouvel angle de vue sur la cascade — qui, surprise !, est en réalité composée de deux chutes : l’une de 70 mètres, l’autre de 130. Superbe panorama.

Nous passons un moment à contempler le décor, bercés par le seul bruit de l’eau. Mais il faut bien repartir. Nous faisons demi-tour, toujours accompagnés par notre fidèle compagnon à quatre pattes, qui, comme un guide improvisé, nous raccompagne jusqu’à l’entrée du parc. Sur le chemin, une rencontre inattendue : un crapaud de belle taille croise notre route.

Il ne reste plus qu’à attendre le prochain bus pour San Gil. N’hésite pas à demander à la personne de la billetterie à quelle heure il passe. Si l’attente s’annonce longue, tu pourras en profiter pour boire une aguapanela (ou toute autre boisson) dans le petit restaurant du parc.

La randonnée vers la Cascade Juan Curí est donc une sortie idéale pour celles et ceux qui recherchent une escapade facile à organiser, proche de San Gil, peu coûteuse, et sans réelle difficulté physique.

Activités

Comme tu l’auras deviné, notre visite s’est limitée à la randonnée jusqu’à la cascade. Pourtant, le Parc Écologique Juan Curí va bien au-delà de la simple contemplation de ses chutes : en plein cœur de la « capitale colombienne des sports extrêmes », San Gil, il offre une palette d’activités à sensations fortes. En plus de la randonnée, trois formules « aventure » sont disponibles pour les amateurs de défis et d’adrénaline, proposant une variété d’activités :

1. Sensations fortes garanties

  • Super tyrolienne : frôle les cascades en te suspendant à 90 m de hauteur sur 200 m de câble.
  • Tyrolienne classique : parcours de 150 m au-dessus de la chute de 130 m pour une vue imprenable.
  • Réseau de cordes : redescends vers le sol avant de t’envoler à nouveau au-dessus des chutes.
  • Canyonisme : il s’agit d’une descente en rappel le long d’une chute d’eau de 70 m, un sport riche en adrénaline. Aucune expérience n’est nécessaire pour le pratiquer.

2. Parcours d’équilibre et d’adresse

  • Pont tibétain : avance sur deux lignes (supérieure et inférieure) entre cordes et troncs.
  • Pont en filet (malla) : teste ton équilibre sur une grille suspendue au sommet du parcours.
  • Slackline : marche sur une sangle tendue, tel un acrobate, au-dessus du vide.
  • Pont népalais et tunnels : franchis une série de galeries suspendues et de ponts pour un défi continu.

3. Escalade et obstacles

  • Camino de Roca : gravis des “rochers flottants” pour rejoindre le pont tibétain.
  • Escalade de troncs : monte verticalement sur des troncs instables, comme un grimpeur pro.
  • Échelle de troncs / extrême : défie ta force en escaladant des rondins verticaux pour semer le “gardien du trésor”.
  • Via ferrata inversée : descends en rappel le long d’une paroi, harnais et guidage compris.
  • Camino de la Serpiente : escalade latérale le long de la paroi jusqu’au “gardien du trésor”.

4. Exploration thématique

  • Cueva del Tesoro Guane : pénètre 15 min dans une grotte de stalactites et stalagmites, à la recherche du trésor.

Tarifs

Le Parque Ecológico Juan Curí propose plusieurs activités en plus de la randonnée vers la cascade, que voici :

ActivitésTarif par personne
Parcours de randonnée12 000 COP
Tyrolienne et grotte – 6 activités80 000 COP
Canyonisme80 000 COP
Tyrolienne, grotte, escalade, ponts mobiles, etc. – 28 activités120 000 COP

Réservation et horaires

Réservation

Il n’est pas obligatoire de réserver à l’avance, mais si tu préfères le faire, voici les options disponibles pour effectuer une réservation :

Horaires

Le parc écologique Juan Curí ouvre ses portes aux visiteurs selon les horaires suivants :

  • Tous les jours de 08h00 à 16h00

Comment se rendre à la Cascade Juan Curí ?


La cascade est accessible en transport public à partir de San Gil, à 22 km. Si tu es à Barichara, il faudra prendre 2 bus : un bus Barichara jusqu’à San Gil, et un autre bus de San Gil jusqu’à la cascade Juan Curí.

L’aéroport le plus proche de San Gil est celui de Bucaramanga (BGA), distant de 63 km. Les transports en commun ne relient pas directement l’aéroport à San Gil. Il faut donc se rendre au terminal de bus de Bucaramanga pour y prendre un bus en direction de San Gil.

Se rendre à cascade Juan Curí depuis San Gil

CompagniesCotrasangil, etc.
DépartToutes les 30 minutes environ
Lieu de départTerminalito de San Gil (à environ 4 blocs de la place principale)
DestinationVillage de Charalá. Demande au conducteur de te laisser à l’arrêt « Las Cascadas / Juan Curí », situé entre San Gil et Charalá.
Durée40 minutes
Type de trajetDirect
Prix (aller simple)8 000 COP / personne

Pour le retour, il te suffit d’attendre un bus dans l’autre sens à l’entrée du parc.


Où dormir pour découvrir la Cascade Juan Curí ?


Située à seulement ~30–40 minutes, la petite ville de San Gil est une base parfaite pour dormir et visiter la région. Barichara peut aussi être une option mais le temps de transport sera 2-3 fois plus important car il faut obligatoirement repasser par San Gil.

Voici une sélection d’adresses recommandées pour se loger à San Gil.

Accomodation Trip Monkey Origen, San Gil, Colombia

$ – Budget économe

Hostal

Trip Monkey Origen

EN SAVOIR PLUS

Accomodation Hostal Colombian Gold, San Gil, Colombia

$ – Budget économe

Hostal

Hostal Colombian Gold

EN SAVOIR PLUS

Accomodation Traveler Hostel, San Gil, Colombia

$$ – Budget moyen

Hostal

Traveler Hostel

EN SAVOIR PLUS

Accomodation Hotel Santorini, San Gil, Colombia

$$ – Budget moyen

Hôtel

Hotel Santorini

EN SAVOIR PLUS

Accomodation Cabañas El Nopal, San Gil, Colombia

$$$ – Budget élevé

Hôtel

Cabañas El Nopal

EN SAVOIR PLUS

Accomodation Hotel Boutique El Campanario, San Gil, Colombia

$$$ – Budget élevé

Hôtel

Hotel Boutique El Campanario

EN SAVOIR PLUS


Remarques


N’oublie pas ton maillot de bain !

Pense à glisser dans ton sac un maillot de bain (et une serviette !) si tu prévois de te rafraîchir dans l’eau glaciale de la cascade.

Imperméable (poncho, K-Way)

Le climat montagnard étant capricieux et les averses soudaines fréquentes, n’oublie pas d’emporter un vêtement imperméable — poncho ou K-Way.

Chaussures adaptées

Évite les semelles lisses, qui peuvent facilement déraper. Préfère des chaussures avec une bonne accroche. Sois également prudent sur les ponts et passerelles en bois, souvent glissants lorsqu’ils sont mouillés.

Vêtements adaptés

Pour une bonne protection contre le soleil et les moustiques pendant la randonnée, opte pour un t-shirt ou une chemise à manches longues. Pense aussi à emporter un chapeau pour couvrir ta tête et ton visage.

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Les auteurs : Caro & Romain

Nous sommes un couple franco-colombien souhaitant partager notre amour pour la Colombie,. 💛💙❤️

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